Le cerveau est particulièrement vulnérable aux effets du vieillissement, pouvant entraîner potentiellement une perte de mémoire, des altérations cognitives, des changements d'humeur et une neurodégénérescence. L'incidence des troubles liés à la démence et à la neurodégénérescence devrait croître de manière significative dans les prochaines décennies - et est déjà en hausse - en raison de l'allongement de l’espérance de vie. Par conséquent, l'identification d'interventions thérapeutiques pour lutter, retarder ou même inverser le déclin cognitif est impérative.

Notre objectif principal est de d’élucider les mécanismes intrinsèques sous-jacents au vieillissement cérébral et d'identifier les molécules et les facteurs sanguins qui combattent la détérioration cérébrale liée à l'âge et la perte de mémoire grâce à des approches translationnelles. Plus précisément, notre recherche se concentre sur trois axes :

• Déchiffrer les mécanismes intrinsèques du vieillissement cognitif : nous nous concentrons sur les processus qui se produisent au cours du vieillissement normal/physiologique ou en raison d'altérations physiologiques dues à la maladie (dépression, pathologie).
• Développer des outils technologiques pour comprendre le vieillissement cérébral : nous avons mis au point des modèles de cerveau-sur-puce qui  miment l'effet du vieillissement sur la barrière endothéliale et hémato-encéphalique et utilisons ces technologies pour tester des facteurs sanguins et des médicaments.
• Découvrir des facteurs sanguins et des biomarqueurs rajeunissants et pro-vieillissement : en utilisant le protéome sanguin comme source et indicateur de vieillissement accéléré ou de maladie, nous visons à identifier des biomarqueurs spécifiques du vieillissement et de la maladie à utiliser dans le développement d'outils diagnostiques et thérapeutiques.

Notre groupe est soutenu par : l'Agence Nationale pour la Recherche, la Fondation Deniker, Agemed, l'Inserm, l'Université Paris Cité, l'Association de Prévoyance Santé et Emulate.